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dimanche 13 août 2017

CRIQUE GABRIEL

La crique Gabriel est l'une des criques de Guyane la plus visitée. Elle est présentée comme la plus belle du pays. Cette rivière se situe sur la commune de Roura où il fait bon naviguer en pirogue. Elle se jette dans le Mahury à la hauteur du pont de Roura à Stoupan.


Après quelques centaines de mètres, on rejoint l'embarcadère du village de Dacca. Un peu plus loin, la végétation change, la crique devient plus étroite et l'eau prend une couleur ambrée. Après un passage sous le vieux pont de bois de Dégrad-Eskol, la crique quitte la forêt pour la savane marécageuse où le paysage est superbe. De nombreux morphos nous accompagnent.

Le départ en pirogue se fait au Wayki village à Roura. Compter 3h00 d'excursion et 30 € la place.

ROU'R ATTITUDE

Situé dans le village de Roura, le site propose pour 20 €/la nuit la possibilité de dormir en hamac tout confort : Douche et toilette sèche sont sur place ainsi que frigo et grille pain pour le petit déjeuner du matin.


La vue est imprenable sur le fleuve Oyak.


La propriétaire Mme Vasseur est très sympathique ; l'accueil est convivial. 

dimanche 9 juillet 2017

CHEMIN LEROY

De Roura au village amérindien Favard, le chemin Leroy permet un dépaysement à mois d'une heure de Cayenne.

C'est l'un des premiers vrais chemins de Guyane qui date du XVIIIème siècle. Le layon passe par de anciennes habitations envahies d'une vieille forêt secondaire "l'Habitation Emilie".

Cette randonnée est à faire en saison sèche car une partie du sentier parcourt des zones marécageuses.

Il faut impérativement un GPS car vous risquez de vous perdre à cause de nombreux chablis qu'il faut contourner ou escalader.

A la fin du layon (9,7 km), vous arriverez sur une piste qui nous mène au village Favard. Pensez à contacter le chef du village pour un retour sur Roura en pirogue (10 €/personne).

 

samedi 27 mai 2017

HABITATIONS RECONNAISSANCE ET GABRIELLE

Ce sentier débute quelques kilomètres après la sortie de Roura sur la route de Kaw. Une marche de 2h30 s'impose pour arriver à la crique St Martin. Celle-ci délimite l'entrée dans la réserve de Kaw.

 



Pont végétal


Installation du bivouac avec  l'association Trek&Co puis dîner sous carbet bâche.

 
Le lendemain, après 30 minutes de marche, on atteint les vestiges de l'habitation "La Reconnaissance" dans une forêt qui a repris ses droits sur cette construction humaine datant de l'époque de l'esclavage.



En poussant 2,4 km plus loin, on arrive à l'habitation "Gabriel". Vestiges, cacaoyers sont encore présents autour du site, des bouteilles et de la vaisselle de l'époque aussi.

 

 


 

Un échantillon de ce que l'on peut croiser en forêt : 

 Une chenille fluo

Une dendrobate tinctorius

Un scorpion

La thérophosa blondi


samedi 13 mai 2017

LE VILLAGE FAVARD

Le village Favard, typique et accueillant,  se situe sur la commune de Roura.


Il est accessible depuis Roura soit par voie terrestre, à 45 minutes de route, soit par voie fluviale, à 20 minutes de pirogue, en remontant le fleuve Oyak.  La pointe Maripa est en face du village, 500 mètres avant la Comté et l’Orapu.


Du point de vue historique, le village a été établi en 1973 par deux familles. Madame Jeanne Edouard, fondatrice officielle, en a été le premier chef coutumier. A l’origine, ces deux familles sont venues de Ouanary, ont longé le littoral et se sont engagées dans le Mahury. Elles ont remonté la rivière pour s’installer dans la crique Denclen. Elles y vécurent pendant cinq ans mais confrontées à la fois à un sol infertile et à l’isolement scolaire des plus jeunes, elles durent construire un carbet de passage situé en face de la pointe Maripa. Ainsi, le transport des élèves qui nécessitait auparavant deux jours de rame se réduisit à trois heures depuis cette halte où un premier abattis fournit un terrain plus propice à la culture du manioc.
 
Le village est dirigé par un chef coutumier, Zacharia LUCAS, très respecté des habitants. Celui-ci représente le village dans les réunions extérieures mais il est également chargé de gérer les éventuels conflits dans les familles.

 Il y a également un chamane. C’est le guérisseur du village. Considéré comme un « docteur spirituel »,  il connait notamment l’utilisation des plantes médicinales. Tout comme le chef coutumier, le chamane est très respecté des villageois.

Le village compte actuellement environ 140 personnes, réparties en 27 foyers, comprenant chacun de 2 à 10 enfants. A peu près 45 d’entre eux sont scolarisés à Roura. Les collégiens vont à Concorde et les jeunes lycéens sont scolarisés dans différentes structures et hébergés selon le système des familles d’accueil. Le village possède quant à lui une classe scolarisant les enfants de 2 à 3 ans.

 
  

L’absence d’emploi à Favard a poussé certaines personnes à quitter le village.  Les habitants vivent de la pêche, de l’agriculture, de la chasse et des prestations publiques de la CAF.


L’association Walyku, qui rassemble l’ensemble des habitants, permet de dynamiser le village par des manifestations et des projets. Lors de notre visite, différents ateliers ont été mis en place :

 Découverte de la forêt

 Feuille de cigarettes
 
 Jus de wassaï
 
 Poudre de cacao

Travail des perles

L’association souhaite proposer une offre touristique complète comportant :
– Le transport en pirogue du Bourg de Roura au village Favard
– Un hébergement confortable (lit ou hamac)
– Une restauration traditionnelle

 

– Des visites guidées de découverte du village, des abattis, de l’habitation La Caroline
– Des randonnées pédestres en forêt (randonnée de 4h sur le Chemin Roy)
– Des ballades en pirogue sur les fleuves Oyac, Comté, Orapu et criques alentours
– La découverte par des stages d’initiations aux activités traditionnelles : travail de l’abattis, maniement de la pagaie en pirogue bois, pêche, fabrication de chocolat, de couac, ou de cachiri, fabrication de colliers et de vanneries, etc.
– Des nuitées en pleine forêt dans des carbets aménagés

Ce projet touristique est dit « communautaire » car il s’agit d’un projet porté collectivement, géré par un groupe et dont les retombées sont profitables, directement ou indirectement à une majorité des habitants du village. C’est un projet à la fois structurant et innovant pour le village et pour la Guyane de manière générale : « structurant » car il permet à un certain nombre de membres du village d’avoir une activité professionnelle rémunératrice directement chez eux, et « innovant » parce que ce type de tourisme n’existe pas encore sous cette forme en Guyane.

lundi 15 août 2016

ROURA

C’est en 1675 que Roura voit le jour grâce à une vingtaine de pères jésuites. Installés sur le flanc de la montagne de Roura, ils y édifient une chapelle avec l’aide des esclaves noirs et indiens. Il semble possible que l'appellation de ce quartier provienne de la déformation du nom d'origine d'une peuplade indienne, « les Arouas » qui y vivaient alors.

Avec le bourg de Cacao, la commune dispose d'une activité agricole productrice de fruits et de légumes qui alimente l'agglomération de Cayenne.

Portant d’abord le nom de la « Nativité de Notre Dame », l'église sera définitivement baptisée « Saint Dominique », en l’honneur du Saint patron de la commune. Le bâtiment, partiellement en briques maçonnées, surplombe la berge. Elle a été rénovée en 2009 conjointement avec la Mairie de Roura et la Fondation du Patrimoine.



Elle est entourée de la maison du Parc Naturel Régional de Guyane, de l’ancienne mairie de Roura devenue médiathèque et du presbytère.


 Et voilà quelques activités locales !!!