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dimanche 19 novembre 2017

L'ILE DU SILENCE



L'île fut affectée aux transportés condamnés à la peine de réclusion cellulaire (cellule sans toit) infligée aux incorruptibles et fût choisie comme asile de fous et de cimetière des surveillants.

La piscine des bagnards

Un poste de la légion étrangère 

Les cocotiers

Une tortue à la mer

Outre les surveillants et leur famille, cinq médecins, cinq prêtes et quatorzes religieuses furent enterrés face à la mer.

Le cimetière


Les conditions étaient les pires : enfermés du matin au soir, sans un bruit.


Sur la passerelle qui surplombait les cellules, les gardiens faisaient des rondes en chaussons pour surprendre les faits et gestes des bagnards.

Les fourmis Atta 

L'ILE ROYALE

L'ile Royale est toujours aussi belle à cette période de l'année.


L'agouti a fait de l'île son terrain de jeu et de chasse. Le paon lui monte la garde !

 

Les sœurs étaient présentent dès la création du bagne en 1852 jusqu'en 1904, date à laquelle elles furent contraintes de se retirer du fait de la loi proclamant la séparation de l'église et de l'état.  

La maison des sœurs

 

Les cellules disciplinaires ont été réservées aux récalcitrants et aux condamnés à mort. 34 cachots sombres et 32 cachots dits clairs composaient ce lieu sordide . Les bagnards dormaient dans l'obscurité totale sur une simple planche de bois avec un seau d'eau et une couverture.
La nuit, leur deux chevilles étaient emprisonnées par une boucle métallique.
Le régime alimentaire était composé de pain sec et d'eau et une soupe tous les trois jours.



L'ILE DU DIABLE

Aujourd'hui, plus un seul lépreux, ni prisonniers politiques, ni espions...


Le capitaine Dreyfus, premier déporté politique, résida dans la maison 4 ans avec quelques gardiens qui avaient pour ordre de ne pas lui adresser la parole.


Aucun accès permettait de débarquer sur l'île. Plus d'un navire s'est fracassé sur les berges.

lundi 14 août 2017

LES ILES DE BEAUTE

De nouveau une très belle balade avec Tropic Alizées autour des 3 îles...



C'est vraiment l'excursion incontournable de Guyane : le décor est paradisiaque, la forêt luxuriante et l'eau est transparente propice à la baignade.

Ile St Joseph au loin
 
Ile du Diable


 

Quelques habitants vous accompagneront pendant votre marche.

 
Quelques vestiges du bagne


 

dimanche 21 août 2016

ILE ST JOSEPH

De nouveau de passage sur l'île...

Le cimetière des surveillants fleuri à cette saison

samedi 20 août 2016

CHAMBRE DES GARDIENS

Pour organiser son séjour sur l'île Royale, il suffit de se rendre à l'agence Jal Voyages 26/28 avenue Général de Gaulle au centre de Cayenne pour choisir son type d'hébergement et régler la prestation.

 Trois possibilités sont offertes :
- la salle hamac à 10 €/personne
- la chambre gardien à 70 € la chambre/3 personnes
- l'hôtel avec chambre climatisée 235 €/ 2 personnes repas et déjeuners inclus
+ taxe de séjour 0.40 cts/personne/nuit



La chambre gardien avec terrasse est un excellent choix car lit et salle de bain/wc apportent confort au séjour et vous avez la possibilité de faire votre barbecue le soir.
 
C'est une véritable expédition que de passer une nuit là bas. Il faut penser à tout emmener, cela va de la glacière avec  les 15kg de glaces et aliments pour deux jours à la cafetière du matin, du charbon de bois à la grille pour chauffer les saucisses, de la moutarde pour les merguez à la confiture pour les tartines du matin. Mais l'atmosphère est exceptionnelle et les souvenirs pleins la tête...

Glacière 100 L
Barbecue local

L'auberge de l'île propose également la traversée kourou-les îles à 39€/personnes (se renseigner auprès de l'agence Jal Voyages).

ILE ROYALE

L'île Royale est l'une des îles du Salut sur la côte de la Guyane.

Un sentier fait le tour de l'île (01h00). Je vous invite à faire la visite guidée des bâtiments de l'île avec le guide. C'est un passionnée. Le départ est à 10h30 à l'entrée de l'auberge (7.50 €/personne).

De nos jours, il existe :


 
Une chapelle
Elle est édifiée en 1854 sur le modèle des églises guyanaises du XIXé siècle.
Les décors intérieurs ont été réalisés au début des années 40
par le bagnard peintre et faussaire Francis Lagrange, dit Flag.
En 1979, la chapelle et ses décors sont classés monument historique.

Une auberge avec chambre et restaurant,

Anciennement maison du directeur du bagne, le musée est un beau bâtiment en maçonnerie de blocs de latérite qui date de 1854.

Un poste de gendarmerie

Le CSG, propriétaire de l'île, y a installé en 1968 un cinéthéodolite, système optique de poursuite et d'observation des lanceurs, remplacé depuis 1995 par un cinétélescope. L'île est évacuée par précaution lors des lancements, la trajectoire des fusées passant au dessus d'elle.

 

Le CNES, propriétaire des îles du Salut depuis 1971, effectue depuis 30 ans de multiples opérations de remise en état et de mise en valeur du patrimoine historique. Pour accompagner le développement touristique des îles et améliorer l'accueil, il investit dans l'aménagement et l'entretien des sites : construction de nouveaux bungalows et d'une unité de désalinisation d'eau de mer, aménagement de pontons, travaux de sécurisation.


Les vestiges recouverts par la végétation


ILE DU DIABLE

L'île du Diable est l'une des trois îles du Salut. Elle aurait été baptisée ainsi par les indiens galibis qui ont fait de cet îlot rocheux dépourvu de végétation la résidence de l'esprit du mal.
Rattachée administrativement à la commune de Kourou, cette petite île rocheuse aujourd'hui recouverte de palmiers, a servi de bagne pour les prisonniers politiques de France et les détenus de droit commun.


Sur les 329 condamnés qui séjournent dans l'île depuis 1852, 76 sont morts, 177 sont revenus en métropole, 58 se sont évadés et 17 se sont installés en Guyane après leur libération. En 1866, l'île sert alors de léproserie. Mais en 1895, la détention d'Alfred Dreyfus lui redonne sa vocation première : un lieu de déportation politique.


En 1946, le bagne ferme ses portes. La majorité des prisonniers retournent en métropole. D'autres s'installent en Guyane.


Aujourd'hui l'île appartient au centre spatial guyanais.