L'île du Diable est l'une des trois îles du Salut. Elle aurait été baptisée ainsi par les indiens galibis qui ont fait de cet îlot rocheux dépourvu de végétation la résidence de l'esprit du mal.
Rattachée administrativement à la commune de Kourou, cette petite île rocheuse aujourd'hui recouverte de palmiers, a servi de bagne pour les prisonniers politiques de France et les détenus de droit commun.
Sur les 329 condamnés qui séjournent dans l'île depuis 1852, 76 sont morts, 177 sont revenus en métropole, 58 se sont évadés et 17 se sont installés en Guyane après leur libération. En 1866, l'île sert alors de léproserie. Mais en 1895, la détention d'Alfred Dreyfus lui redonne sa vocation première : un lieu de déportation politique.
Rattachée administrativement à la commune de Kourou, cette petite île rocheuse aujourd'hui recouverte de palmiers, a servi de bagne pour les prisonniers politiques de France et les détenus de droit commun.
En 1946, le bagne ferme ses portes. La majorité des prisonniers retournent en métropole. D'autres s'installent en Guyane.
Aujourd'hui l'île appartient au centre spatial guyanais.
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