A 17 km de St Laurent du Maroni, l'association Meki Wi Libi Na Wan permet de pénétrer dans le camp pour une visite de 1h30 environ moyennant 7 €/personne.
Qu'est-ce-qu'un relégué ? Un relégué était un homme qui n’avait pas commis de faute grave mais qui avait récidivé. Cet homme était placé sous l’autorité de l’Administration Pénitentiaire mais n’était pas astreint aux travaux forcés.
Si son cas était jugé lourd, il devait travailler et était enfermé la nuit: c’était la relégation collective, basée à Saint-Jean. Autrement il était libre avec l’autorisation de vivre dans la commune de son choix.
Le premier convoi de relégués débarque à Saint-Jean avec son personnel d'encadrement le 20 juin 1887. Mais rien n'est prêt pour les accueillir : les relégués vont donc devoir bâtir les bâtiments destinés à les abriter. Saint-Jean est édifié dans l'urgence et la plupart des bâtiments sont des paillotes. Seul le personnel administratif bénéficie de cases en bois à double parois. Mais ces cases se détériorent très vite sous l'action du climat et de l'humidité. Le taux de mortalité est ainsi très important dans les premiers temps d'installation du camp et les relégués s'évadent en nombre plutôt que de subir une mort quasi-certaine.
Afin de l'assainir et de le rendre plus salubre, mais afin également de mieux contrôler les relégués, les autorités pénitentiaires décident de reconstruire intégralement Saint-Jean en matériaux durables. D'un village de colons, le camp se transforme rapidement en un pénitencier. Des cases en briques et à armature en fer remplacent peu à peu les paillotes et les cases en bois. Mais ces importants travaux, couplés à ceux d'assainissement tout aussi importants, entraînent une modification de taille du régime de la relégation. Tous les relégués sont réquisitionnés par l'administration pénitentiaire pour les accomplir et très peu bénéficient du régime de la relégation individuelle. Ils sont maintenus au régime de la relégation collective qui devient un régime de travaux forcés à perpétuité. Les relégués subissent ainsi un régime qui s'apparente à celui de leurs homologues transportés internés au pénitencier de Saint-Laurent.
Il y eut près de 18 000 relégués.
Le pénitencier de Saint-Jean est désaffecté en 1943. Mais loin de rester vide, il accueille à partir de 1949 des réfugiés en provenance d'Europe de l'Est dans le cadre de la politique migratoire menée par le Bureau d'Installation des Personnes Immigrées en Guyane (BIPIG). Puis, à partir de 1961, l'armée s'y installe : le Régiment du service militaire adapté de la Guyane (RSMA-G) et le 9e Régiment d'infanterie de Marine (9e RIMA) occupent toujours les lieux.
Tous les vendredis, samedis et dimanches le rendez-vous est donné à partir de 15h30 à l’entrée du RSMA à l’intérieur du village de St-Jean.
Qu'est-ce-qu'un relégué ? Un relégué était un homme qui n’avait pas commis de faute grave mais qui avait récidivé. Cet homme était placé sous l’autorité de l’Administration Pénitentiaire mais n’était pas astreint aux travaux forcés.
Si son cas était jugé lourd, il devait travailler et était enfermé la nuit: c’était la relégation collective, basée à Saint-Jean. Autrement il était libre avec l’autorisation de vivre dans la commune de son choix.
Le premier convoi de relégués débarque à Saint-Jean avec son personnel d'encadrement le 20 juin 1887. Mais rien n'est prêt pour les accueillir : les relégués vont donc devoir bâtir les bâtiments destinés à les abriter. Saint-Jean est édifié dans l'urgence et la plupart des bâtiments sont des paillotes. Seul le personnel administratif bénéficie de cases en bois à double parois. Mais ces cases se détériorent très vite sous l'action du climat et de l'humidité. Le taux de mortalité est ainsi très important dans les premiers temps d'installation du camp et les relégués s'évadent en nombre plutôt que de subir une mort quasi-certaine.
Afin de l'assainir et de le rendre plus salubre, mais afin également de mieux contrôler les relégués, les autorités pénitentiaires décident de reconstruire intégralement Saint-Jean en matériaux durables. D'un village de colons, le camp se transforme rapidement en un pénitencier. Des cases en briques et à armature en fer remplacent peu à peu les paillotes et les cases en bois. Mais ces importants travaux, couplés à ceux d'assainissement tout aussi importants, entraînent une modification de taille du régime de la relégation. Tous les relégués sont réquisitionnés par l'administration pénitentiaire pour les accomplir et très peu bénéficient du régime de la relégation individuelle. Ils sont maintenus au régime de la relégation collective qui devient un régime de travaux forcés à perpétuité. Les relégués subissent ainsi un régime qui s'apparente à celui de leurs homologues transportés internés au pénitencier de Saint-Laurent.
Il y eut près de 18 000 relégués.
Le pénitencier de Saint-Jean est désaffecté en 1943. Mais loin de rester vide, il accueille à partir de 1949 des réfugiés en provenance d'Europe de l'Est dans le cadre de la politique migratoire menée par le Bureau d'Installation des Personnes Immigrées en Guyane (BIPIG). Puis, à partir de 1961, l'armée s'y installe : le Régiment du service militaire adapté de la Guyane (RSMA-G) et le 9e Régiment d'infanterie de Marine (9e RIMA) occupent toujours les lieux.
Tous les vendredis, samedis et dimanches le rendez-vous est donné à partir de 15h30 à l’entrée du RSMA à l’intérieur du village de St-Jean.
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