samedi 7 mai 2016

LE PITAYA

Le pitaya est aussi connu sous le nom de "fruit du dragon".
Il pèse environ 350 grammes. Sa chair est comestible et ressemble, par sa texture et la présence de petits pépins noirs, à celle du kiwi. On trouve deux sortes de pitaya en Guyane, de la blanche, plus parfumée et de la rouge.


Le pitaya a des vertus digestives en ce qui concerne la constipation car les graines de ce fruit ont un léger effet laxatif. Il est aussi riche en vitamines et fibres.
Il favorise la prévention de la goutte.


C'est un fruit bizarre, joli et bon. A déguster à volonté !

MANA la ville




Mana est une petite commune riche d'un passé marqué successivement par l'influence de la congrégation de St Joseph de Cluny et par la rué vers l'or. La ville a été fondée en 1828 par la mère Javouhey.

Une belle visite à pied s'impose dans la ville :

    

L'ancienne mairie, devenu gîte communal, fut aménagé en 1990 en médiathèque.

  

L'église St Joseph de Mana fut entièrement construite en bois en 1840. Contrairement à la plupart des monuments historiques de Guyane, l'église de Mana appartient à la commune. Sa couleur bleue est d'origine.
Demandez Sœur Maria d'une grande bonté. Elle vous recevra chaleureusement et vous contera l'histoire de la ville.

  

La maison de la congrégation des sœurs de St Joseph de Cluny est la plus ancienne construction du village.


Les quais où au temps de la ruée vers l'or, ici accostaient les pirogues et tapouilles qui approvisionnaient les 20 placers d'orpaillage sur la haute Mana.


La maison Tourville du nom d'un riche commerçant. Ce restaurant asiatique se distingue par le jaune safran des bardages et le rouge brique de l'ossature des charpentes.


Cette maison créole domine sur 3 niveaux.

 

Autour du bourg, les rizières sont accueillantes pour la faune sauvage.



vendredi 6 mai 2016

LE CARMA

Ce musée a ouvert ses portes en 2014 à l'initiative de l'association des chercheurs d'art. C'est le centre d'art et de recherche de Mana.

 

Premier espace du genre en Guyane, le CARMA est un espace dédié aux arts visuels, à la création, aux artistes et artisans de l'ouest.


L'exposition présente près de 500 objets d'art et une cinquantaine d'artistes. Peignes, vaisselles, carrés Hmong, sculptures, portraits sont présentés.

 
 

Vous serez très bien accueillis par David qui vous expliquera avec fierté la création de ce lieu. Un bon moment à passer en famille !

Ouvert du mardi au samedi de 08h30-12h30/15h30-18h30 et le dimanche 10h-18h30 sur la route d'Awala en face du stade

Tarif : 2 €

LA PLAGE YALIMAPO

La plage des Hattes se situe à 260 km de Cayenne. Elles s'étendent sur 5 km entre les deux villages.

Sur la plage on aperçoit les côtes du Surinam.  Ici les plages ont une réputation internationale pour la ponte des tortues. Les tortues Luth, les tortues vertes et les tortues olivâtres viennent pondre la nuit sur les plages entre Février et Août.


On trouve aussi sur le bord de la route de petites boutiques vendant des travaux manuels (poterie, tissage, perles...).

Pour info, attention aux moustiques !

jeudi 5 mai 2016

HOTEL CHEZ RITA

C'est une très bonne adresse. On se sentirait presque comme à la maison ! L'accueil est chaleureux, l'environnement simple, naturel.


On peut dormir soit en hamac (entre 18 € et 23 €/la nuit/personne) soit en chambre (65€/la chambre pour 2). Les petits déjeuners sont inclus dans le prix.

 

Vous pouvez réserver le repas du soir (15€/personne) qui sera préparé avec des produits locaux accompagnés de rhum.

Adresse : Village d'Awala à l'entrée du village sur la droite
Téléphone : 05.94.34.18.09

Pour info, un chèque d'acompte vous sera réclamé en saison chargée. Le courrier est même distribué au bout de la Guyane !

LE VILLAGE

Awala-Yalimapo est une commune issue du détachement d'avec la ville de Mana en 1988. C'est une petite commune du littoral qui compte environ 1500 habitants. La population est presque exclusivement amérindiens.

L'installation des amérindiens Kali'Na remonte aux environs du Xème siècle. L'arrivée des colons européens, avec leurs maladies et les mauvais traitements qu'ils amenaient, entraîna une chute importante de leur population.

Awala et Yalimapo ont chacun leur chef coutumier.




 

CHARVEIN

C'est une coopérative d'artisans businengee. L'arrêt est indispensable pour les passionnés du travail du bois (sculptures, pagaies, bancs...).


Autrefois ce fut un camp forestier dépendant de St Laurent du Maroni, réservé aux incorrigibles.

ACAROUANY

C'est un ancien village lépreux. Dans ce lieudit fut installée en 1833 une léproserie.

En 1950, l'ancienne léproserie deviendra sanatorium hansenien de l'Acarouany (du nom du médecin norvégien Hansen qui découvrit en 1873 la bactérie responsable de la lèpre) jusqu'en 1979, année de fermeture définitive de cet établissement.

Plus tard, le site devint l'un des 4 camps de Guyane à accueillir des réfugiés du Surinam fuyant la guerre civile de 1986 à 1992.

  

Aujourd'hui les cases des anciens lépreux sont occupées par des familles d'immigrés en situation irrégulière.

JAVOUHEY

C'est un petit village agricole Hmong fondé en 1822 par Mère Anne-Marie Javouhey. Il fait partie de la commune de Mana.


On peut y découvrir un centre de santé, une poste, une église catholique, une église protestante la plus de grande de Guyane d'ailleurs.

   

Le village sert de zone agricole maraîchère, spécialisé dans la culture fruitière. Il est conseillé de se rendre le dimanche au marché pour déguster la soupe locale.

   

mercredi 4 mai 2016

LE TI PIC KREOL'S

On prend toujours plaisir à s'y arrêter pour déguster une cuisine locale avec un rapport qualité/prix plutôt bon. La cuisine (créole et française) est bonne et copieuse.


Le cadre est sympathique dans une ambiance carbet.


On y déguste des poissons et viandes du coin : jamais gouté, gratin ti pic (dachine, manioc, banane, patate douce, courge), fricassé de gibier (agouti, tatou, pac, cabai, pakira), assiette créole ...


Pensez à réserver pour le soir !!!
Adresse : 24 rue Thiers, 05.94.34.09.83 

SENTIER DES MALGACHES

En 1906, l'administration pénitentiaire crée le camp des Malgaches dont les prisonniers politiques provenaient de la colonie de Madagascar mais aussi de l'Indochine.

Les bagnards étaient contraints de construire des canaux de drainage afin d'assécher la ville, en proie aux épidémies de malaria. Le camp fut converti en chantier forestier, à l'instar du camp lorrain.

Dans les années 80, des plantations expérimentales de pins caraïbes ont été menées. De nombreuses espèces d'arbres et de plantes sont présentes dans la forêt. En 1996, l'ONF réalise un étang et deux sentiers pédestres.

L'un des sentiers mène au camp lorrain avec ses vestiges du bagne (puits, voie ferrée). L'autre mène au plan d'eau.

Attention, il n'y a pas de balisage. Il est facile de se perdre. Dommage...



Durée : 01h00 à 06h00 selon les boucles empruntées
 

mardi 3 mai 2016

LES VILLAGES

Le village d'Apatou doit son nom à un prestigieux guide du même nom, qui décida de créer son propre village vers la fin du 19ème siècle. A cette époque, ce guide de renom accompagnait des explorateurs en forêt tels que Creveaux et Coudreau (médecins) dans des expéditions entre autres scientifiques.

  

A l'époque il n'y avait qu'une seule famille. En 1887, le village comptait environ 20 cases et 80 habitants.

 
                                     Carbet de passage                         Eglise

Autrefois rattachée à la commune de Papaïchton-Grand-Santi-Apatou, c'est en 1976 qu'Apatou devient une commune indépendante. A l'époque la commune s'est développée autour de l'agriculture, l'éducation était assurée par les religieuses.

  

Située sur le fleuve du Maroni, Apatou compte un peu plus de 7000 habitants pour une superficie de 2020 km².

Transport scolaire
 

Le fleuve constitue l'axe majeur de transport jusqu'en 2010. Depuis une route relie Apatou à Saint Laurent en 45 minutes, contribuant ainsi à son développement.

    

A proximité, le village de Maïman fut créé en 1886 par Maïman la nièce d'Apatou. C'est un village traditionnel ancien.