mardi 23 août 2016

EGLISE ST JOSEPH de Mana


La ville de Mana a été construite en 1828 par la Mère Javouhey. Elle fonde le bourg de Mana et en fit une terre prospère qui suscita la jalousie des colons.


De plan rectangulaire, elle est composée d'une nef, de collatéraux et d'un chœur à chevet plat.  Un grand clocher carré monte à 22m.
Vers 1940, des bagnards repeignent l'édifice et transforment le plafond en un ciel étoilé avec un christ au dessus du chœur.


Anne Marie (1779-1851) a fait deux séjours en Guyane :
- 1er séjour de 06/1828 à 08/1933 où elle s'y rendit avec un groupe de jeunes religieuses
- 2ème séjour de 12/1935 à 08/1943 pour la libération des esclaves

TOUR CYCLISTE INTERNATIONAL DE GUYANE 2016

Coup d'envoi de la 27ème édition du 20/08/2016 au 28/08/2016 !!!

Des équipes venues des Caraïbes et d'Europe !
Très grand évènement sportif !
Etape à Saint Laurent !

lundi 22 août 2016

LE QUARTIER OFFICIEL

Le quartier officiel se situe au cœur de la ville, le long des berges du fleuve. C'est le centre résidentiel et administratif.


Le débarcadère des bagnards

Le rivage

La statue du bagnard faite par le sculpteur Bertrand Piéchaud en 1993.

Le palais de justice
Edifié entre 1905 et 1913, le palais fût construit sur deux niveaux. Son annexe, sise dans le jardin et reliée par une galerie couverte au bâtiment principal, est une des plus travaillées et mieux préservées de St Laurent du Maroni.
 
L'école
Construite entre 1903 et 1912, c'est une construction en briques. Tout d'abord mairie, ce bâtiment accueillit ensuite l'école. En 1904 elle comptait 94 élèves encadrés par cinq institutrices, deux payées par la commune et trois payées par l'état. En 1914, elle recevait 114 élèves encadrés par six instituteurs payés par la commune. Les enfants s'y rendaient à pied ou en charrette et devaient traverser le village avant d'aller en classe.





PIERRE HUGUET


Pierre Huguet, matricule 23.492 restera longtemps dans l'anonymat et son nom n'apparaîtra que bien tardivement en 1977 après des recherches menées dans les archives . Pour ce peintre en bâtiment décrit comme un être frustre, sachant à peine lire et écrire, le travail accompli à Iracoubo est exemplaire. Chaque centimètre carré de l'église a reçu le pinceau de l'artiste.N'ayant reçu aucune formation, il choisit un style simple, naïf pour peindre angelots, guirlandes de fleurs, différents personnages de la liturgie chrétienne ou encore un Christ en croix.  On remarquera que le milieu guyanais est totalement absent de ces peintures.

Pierre Huguet ne peut donc nous laisser indifférent par son travail. Peut être aussi parce qu'il émane d'une "brebis égarée" qui, certains l'ont dit, a expié ses fautes à coups de couleurs et de pinceau...



dimanche 21 août 2016

ILE ST JOSEPH

De nouveau de passage sur l'île...

Le cimetière des surveillants fleuri à cette saison

samedi 20 août 2016

CHAMBRE DES GARDIENS

Pour organiser son séjour sur l'île Royale, il suffit de se rendre à l'agence Jal Voyages 26/28 avenue Général de Gaulle au centre de Cayenne pour choisir son type d'hébergement et régler la prestation.

 Trois possibilités sont offertes :
- la salle hamac à 10 €/personne
- la chambre gardien à 70 € la chambre/3 personnes
- l'hôtel avec chambre climatisée 235 €/ 2 personnes repas et déjeuners inclus
+ taxe de séjour 0.40 cts/personne/nuit



La chambre gardien avec terrasse est un excellent choix car lit et salle de bain/wc apportent confort au séjour et vous avez la possibilité de faire votre barbecue le soir.
 
C'est une véritable expédition que de passer une nuit là bas. Il faut penser à tout emmener, cela va de la glacière avec  les 15kg de glaces et aliments pour deux jours à la cafetière du matin, du charbon de bois à la grille pour chauffer les saucisses, de la moutarde pour les merguez à la confiture pour les tartines du matin. Mais l'atmosphère est exceptionnelle et les souvenirs pleins la tête...

Glacière 100 L
Barbecue local

L'auberge de l'île propose également la traversée kourou-les îles à 39€/personnes (se renseigner auprès de l'agence Jal Voyages).

ILE ROYALE

L'île Royale est l'une des îles du Salut sur la côte de la Guyane.

Un sentier fait le tour de l'île (01h00). Je vous invite à faire la visite guidée des bâtiments de l'île avec le guide. C'est un passionnée. Le départ est à 10h30 à l'entrée de l'auberge (7.50 €/personne).

De nos jours, il existe :


 
Une chapelle
Elle est édifiée en 1854 sur le modèle des églises guyanaises du XIXé siècle.
Les décors intérieurs ont été réalisés au début des années 40
par le bagnard peintre et faussaire Francis Lagrange, dit Flag.
En 1979, la chapelle et ses décors sont classés monument historique.

Une auberge avec chambre et restaurant,

Anciennement maison du directeur du bagne, le musée est un beau bâtiment en maçonnerie de blocs de latérite qui date de 1854.

Un poste de gendarmerie

Le CSG, propriétaire de l'île, y a installé en 1968 un cinéthéodolite, système optique de poursuite et d'observation des lanceurs, remplacé depuis 1995 par un cinétélescope. L'île est évacuée par précaution lors des lancements, la trajectoire des fusées passant au dessus d'elle.

 

Le CNES, propriétaire des îles du Salut depuis 1971, effectue depuis 30 ans de multiples opérations de remise en état et de mise en valeur du patrimoine historique. Pour accompagner le développement touristique des îles et améliorer l'accueil, il investit dans l'aménagement et l'entretien des sites : construction de nouveaux bungalows et d'une unité de désalinisation d'eau de mer, aménagement de pontons, travaux de sécurisation.


Les vestiges recouverts par la végétation


ILE DU DIABLE

L'île du Diable est l'une des trois îles du Salut. Elle aurait été baptisée ainsi par les indiens galibis qui ont fait de cet îlot rocheux dépourvu de végétation la résidence de l'esprit du mal.
Rattachée administrativement à la commune de Kourou, cette petite île rocheuse aujourd'hui recouverte de palmiers, a servi de bagne pour les prisonniers politiques de France et les détenus de droit commun.


Sur les 329 condamnés qui séjournent dans l'île depuis 1852, 76 sont morts, 177 sont revenus en métropole, 58 se sont évadés et 17 se sont installés en Guyane après leur libération. En 1866, l'île sert alors de léproserie. Mais en 1895, la détention d'Alfred Dreyfus lui redonne sa vocation première : un lieu de déportation politique.


En 1946, le bagne ferme ses portes. La majorité des prisonniers retournent en métropole. D'autres s'installent en Guyane.


Aujourd'hui l'île appartient au centre spatial guyanais.


TROPIC ALIZEE

C'est un organisme qui permet de se rendre sur les îles du Salut (Royal et St Joseph) en catamaran.

Tous les jours, le départ est à 08h00 à la pointe des Roches au bout de la digue à Kourou. Le retour est prévu vers 17h00. La traversée dure 1h15. Café et thé sont proposés à bord ainsi qu'un apéritif un peu plus tard dans la journée.

 

Pour réserver il suffit de faire le 06.94.40.20.20 et de confirmer la réservation sur le site internet www.tropicalizés.com où des arrhes de 50% vous seront réclamés.

le + : la baignade en pleine mer autour du catamaran
le  - : un circuit trop chronométré, des explications historiques très brèves sans intérêt, un équipage nonchalant

Tarif : 50 €/personne/1 jour (Prestation pour les touristes !!!)

LES ILES DU SALUT

Connues des premiers navigateurs européens sous le nom d'Iles du Triangle, les îles du Salut doivent leur nom actuel et leur sinistre réputation à deux épisodes tragiques de la colonisation de la Guyane :

- l'expédition de Kourou en 1763
- l'instauration du bagne sous la troisième république.


 L'archipel des îles du Salut se situe à environ 13 km au nord de la ville de Kourou. La superficie totale des 3 îles est de 62 hectares. L'île Royale la plus grande, a une superficie de 28 hectares et culmine à environ 47m. St Joseph s'étend sur 20 hectares tandis que l'île du Diable, la plus petite, couvre 14 hectare.

Bien que situées au large de Kourou, les îles du Salut sont administrativement rattachées à la commune de Cayenne.


Quelques dates :

1498 De nombreux vestiges (gravures et polissoirs) attestent d'une présence amérindienne ancienne sur les îles. Lors de son 3ème voyage en 1498, Christophe Colomb longe les côtes de Guyane.

1664 : Après avoir été tour à tour occupée par les anglais, les espagnols, les portugais et les hollandais, la Guyane devient française.

1763-1764 L'expédition de Kourou : Choisel, ministre de Louis XV organise une grande expédition vers la Guyane afin de la peupler. L'opération est mal préparée et les colons, confrontés aux maladies et aux conditions difficiles sont rapidement décimés. Les survivants, en attendant leur rapatriement vers la métropole, sont regroupés aux îles, qui prennent leur nom d'îles du Salut.

Mai 1854 Suite à la fermeture des bagnes portuaires métropolitains, on crée plusieurs pénitenciers en Guyane destinés à accueillir les condamnés aux travaux forcés.

Mai 1885 La loi sur la relégation prévoit l'exil au sein d'une colonie de petits délinquants récidivistes. Cet exil est réservé aux individus considérés comme incorrigibles.

1887-1937 Près de 70 000 condamnés sont envoyés en Guyane. Humainement et économiquement, le bagne fut un échec. La plupart des bagnards moururent sur place et leur sacrifice ne contribua en rien à l'essor de la colonie.

1946 La Guyane devient département français d'Outre Mer. Les survivants des pénitenciers de Guyane sont rapatriés en France jusqu'en 1954.

1965 Les îles du Salut, situées sur la trajectoire des fusées lancées depuis Kourou, deviennent la propriété du CNES. 

lundi 15 août 2016

LES MARAIS DE KAW

La réserve naturelle des marais de Kaw est la 3ème réserve naturelle de France de part sa superficie (95 000 hectares) et la plus vaste zone humide de France. La forêt de la montagne de Kaw possède la plus forte pluviométrie de toute la Guyane. Cette réserve a été créée en 1998 en particulier pour protéger les populations de caïmans. Elle se compose principalement d'une zone marécageuse de savane flottante.

  

Le moucou moucou est une plante des marécages qui peut atteindre jusqu'à 4 m de hauteur. Ses fleurs ont la particularité de produire de la chaleur par thermogénèse.


Pour visiter la réserve, nous avons fait appel à l'organisme Riché and Kaw qui est très bien comme prestataire. Tenu par le père et le fils, la balade est vraiment typique et locale. Comptez 55 €/personne (Pour info, lors du salon du tourisme en Mars à Cayenne, des promotions intéressantes sont appliquées pour tout achat de billet sur place).

http://www.richeandkaw.fr/

En voiture de Roura, il y a une bonne heure de route car celle ci est très sinueuse (D9). Le départ est à 15h00 à l'embarcadère de Kaw. Nous sillonnons les eaux pour observer les bords du rivage.

     

La visite débute par la visite du village de Kaw où il y a une cinquantaine d'habitants, une église, une école, un bar. La maison de la réserve expose des panneaux mentionnant des informations sur l'origine des marais, la faune, la flore.

 

Ensuite nous remontons la rivière à la découverte de la faune et des magnifiques paysages. La biodiversité est exceptionnelle.

le héron cocoï

Jacana noir

Aigrette blanche

troupeau de zébus

singe hurleur

A la tombée de la nuit, après une pause pique-nique de 45 min au carbet, nous repartons en direction de l'embarcadère à la recherche de caïmans.

Notre piroguier est exceptionnel. Nous avons pu faire la rencontre avec un caïman à lunette...


... découvrir dans les feuillages des nids de petits caïmans...


et même observer un caïman noir espèce protégée.


Le retour à l'embarcadère fut autour de 22h00.

Une fin de journée pleine en images et couleurs

ROURA

C’est en 1675 que Roura voit le jour grâce à une vingtaine de pères jésuites. Installés sur le flanc de la montagne de Roura, ils y édifient une chapelle avec l’aide des esclaves noirs et indiens. Il semble possible que l'appellation de ce quartier provienne de la déformation du nom d'origine d'une peuplade indienne, « les Arouas » qui y vivaient alors.

Avec le bourg de Cacao, la commune dispose d'une activité agricole productrice de fruits et de légumes qui alimente l'agglomération de Cayenne.

Portant d’abord le nom de la « Nativité de Notre Dame », l'église sera définitivement baptisée « Saint Dominique », en l’honneur du Saint patron de la commune. Le bâtiment, partiellement en briques maçonnées, surplombe la berge. Elle a été rénovée en 2009 conjointement avec la Mairie de Roura et la Fondation du Patrimoine.



Elle est entourée de la maison du Parc Naturel Régional de Guyane, de l’ancienne mairie de Roura devenue médiathèque et du presbytère.


 Et voilà quelques activités locales !!!



dimanche 14 août 2016

CAIMANS

La chasse ayant été bonne, le cuisinier, en entrée, nous a fait déguster, dans son restaurant local, du "poisson sur patte". La texture est tendre et le goût excellent !!!




MARCHE DE CACAO

Encore un Dimanche à Cacao tout en couleur et odeur...


"Potalon 20 € la pies"

Dégustation, de bonne heure, des spécialités locales :




Et ensuite balade dans le haut du village pour éliminer les calories ingurgitées !!!

Caserne des pompiers


Station essence